Avec la gestion des talents, « l’individu prend le pas sur la ressource »
En plus simple, lorsque l’on appréhende les collaborateurs comme des ressources, on se concentre sur les aspects techniques ou organisationnels.
A l’inverse, quand on considère les collaborateurs comme des individus, avec leur lot de rêves, d’espoirs, d’inquiétudes, d’attentes, d’a priori, on se concentre sur les aspects relationnels.
Or, aujourd’hui, une nouvelle génération de collaborateurs arrive sur le marché du travail, et elle influence peu à peu tous les collaborateurs de l’entreprise.
Cette génération présente plusieurs caractéristiques clés :
- Désir de s’accomplir, tant personnellement que professionnellement,
- De trouver du sens a ce qu’elle fait,
- De trouver un équilibre entre vie privée et vie pro….
En bref, il ne s’agit plus seulement pour l’employeur de fournir un salaire pour fidéliser ses collaborateurs, il faut leur offrir un parcours dans lequel ils voudront s’inscrire et se reconnaitront.
C’est peut-être cela que l’on appelle la gestion des talents : permettre aux collaborateurs de s’accomplir dans le cadre professionnel !
L’invitation du mot talent dans l’entreprise n’est finalement que la révélation du fait que plus jamais, les collaborateurs doivent être appréhendés dans toute leur complexité, et pas seulement comme de simples ressources.
Bien sur, les échanges sur ce blog ont montré que certaines entreprises parlent davantage de talent en surfant sur un effet de mode et n’ont pas du tout change leur façon s’appréhender leurs collaborateurs…. Mais la tendance est là et est amenée à durer, avec comme locomotive cette fameuse génération Y.
Ce matin, j’ai trouvé un article très intéressant dans le journal Le Figaro : « Ce qui rend heureux au travail ».
En plein dans le sujet qui occupe l’actualité de mon blog en ce moment, je vous invite donc à le lire ^^
Cliquez ici pour lire l’article
L’extrait à retenir :
«Aujourd’hui, les gros revenus et les lourdes responsabilités qui vont avec ne garantissent plus le bonheur, observe le consultant, et un nombre de plus en plus important de salariés le savent, au point de bien réfléchir, voire refuser certaines promotions qui leur coûteraient trop cher dans leur vie privée. Par contre, quand on est un manager ou un pro expérimenté, voir ses collaborateurs “grandir” et les aider dans un esprit de formation est un réel plaisir.»