Vu dans Le Monde Informatique : « Le réseau social d’entreprise »

Vous trouverez ci-dessous un article du Monde Informatique qui parle du réseau social d’entreprise d’Air France Cargo. Bonne lecture!

Air France Cargo explique les avantages de son réseau social d’entreprise

Petit digest ci dessous, sinon cliquez ici pour lire l’article.

Stéphane Bourgault, directeur du service client Europe de Air France KLM Cargo, est satisfait du réseau social d’entreprise (RSE) déployé dans son organisation. Il constate que les échanges sont plus efficaces dans une entreprise qui devient plus matricielle.

Air France KLM Cargo a débuté l’expérimentation en interne auprès des 350 vendeurs de cette filiale du groupe éponyme. L’objectif affiché était que les vendeurs puissent plus facilement diffuser et recevoir des informations en temps réel.

Au lieu d’envoyer plusieurs emails dans des langues différentes pour avoir des retours, le vendeur poste sa demande [sur le réseau social, ndlr] et tout le monde peut répondre » illustre Stéphane Bourgault.  Au lieu de préparer des emails spécifiques dans chacune des langues employées par les collaborateurs de l’entreprise, un seul ‘post’ est réalisé, en anglais en l’occurrence pour que tout le monde puisse comprendre et y répondre.

Cette expérimentation a été un succès au sein du groupe, à tel point que les autres collaborateurs en relation avec les vendeurs de Air France KLM Cargo ont également souhaité disposer d’un réseau social d’entreprise.

Interrogé sur la régulation des discussions, Stéphane Bourgault précise « nous avons choisi de laisser l’outil ouvert. Nous ne voulons pas brider l’utilisation de cet outil.» Air France KLM Cargo compte sur une auto régulation de la part des salariés de l’entreprise, « chaque personne qui voit un propos non-approprié doit le déclarer ».

Malgré une organisation commerciale de Air France KLM Cargo que Stéphane Bourgault décrit comme complexe, « les discussions sur le réseau social se sont structurées naturellement en fonction des sujets en cours, et naturellement les bonnes personnes se sont retrouvées dans les bons groupes de discussion. » Les salariés peuvent créer des groupes de discussion autour de sujets spécifiques.

Est-ce qu’un tel outil n’engendre pas un sentiment de perte de pouvoir chez les managers? A ce sujet, Stéphane Bourgault, pense qu’il s’agit d’ « un contrôle différent qui pousse l’entreprise à devenir plus matricielle. La manière de communiquer est également très différente ». Il n’a pas peur que l’information se diffuse au sein de l’entreprise, cette transparence est voulue, « on se bat contre la rétention d’information » conclut-il.