Vu sur Sport24.LeFigaro.fr : Le jour où Adidas a refusé de miser sur Michael Jordan !

Je vous fais suivre un article qui devrait intéresser tous les sourceurs et recruteurs. Cet article explique – succinctement – comment Adidas est passé à côté d’un contrat publicitaire avec ce qui allait devenir le plus grand joueur de basket de tous les temps.

L’une des principales raisons de ce « ratage » est qu’Adidas cherchait quelqu’un d’autre, un autre profil correspondant davantage aux stars de l’époque, à savoir un pivot. Bien sûr, cela m’a immédiatement fait penser à ces recruteurs qui ont les yeux rivés sur les profils sortant des grandes écoles et peuvent passer à côté de formidables talents potentiels.

Cela renvoie également à de nombreuses problématiques :

  • La boucle de création de connaissance décrite par Shigehise Tsuchiya, expliquant que l’on observe le monde à partir de ce que l’on en sait déjà, et qu’il est par conséquent extrêmement difficile d’apprendre par l’observation et sortir du cadre. Un recruteur aura donc tendance à scruter les candidats à la lueur des quelques profils qu’il a recruté par le passé avec succès
  • La mesure du risque. On a toujours l’impression de minimiser le risque en reproduisant un phénomène qui nous a porté chance auparavant. Il n’y a qu’à voir la prochaine sortie de Fast&Furious 7 pour s’en convaincre, les producteurs préférant décliner à l’infini une franchise que de miser sur une création originale
  • La difficulté de miser sur des talents atypiques, en l’occurence dans les années 80 sur un arrière plutôt qu’un pivot…..

Bref, cet article sonne comme un rappel à la nécessaire ouverture d’esprit dont il faut faire preuve lorsque l’on recrute, afin d’être sûr de ne pas passer à côté de la « pépite » qui aurait changer la donne de votre entreprise.

Bonne lecture ! 😉

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En 1984, alors qu’il cherchait un sponsor en sortant de l’université, la marque aux trois bandes a éconduit la future grande star du basket.

Le Wall Street Journal a révélé l’histoire d’un énorme raté pour la marque Adidas lorsqu’en 1984 elle a laissé filer Michael Jordan chez Nike alors que la future superstar du basket souhaitait ardemment rejoindre ses rangs. Cette année-là, Michael Jordan termine sa carrière universitaire à North Carolina et frappe à la porte de la NBA. Selon le quotidien, «His Airness» avait une nette préférence pour les chaussures de la marque aux trois bandes.

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