Vu dans OWNI : « Qui sont les Digital Natives » ?

Pour le post d’aujourd’hui j’ai décidé de partager avec vous un article que j’ai lu sur le site OWNI écrit par Cécile Dijoux et que je trouve particulièrement intéressant. Je vous en présente ci-dessous un petit résumé et vous conseille de lire l’original pour avoir toutes les informations.

« Qui sont les Digital Natives ? »

Les Digital Natives, appelés également Génération Y, présentent des caractéristiques culturelles profondément différentes de celles de leur ainés, les baby-boomers et cela se ressent tout particulièrement dans le monde de l’entreprise. Comment les comprendre ? Comment les appréhender ? Comment les gérer pour qu’ils soient moins réfractaires au « corporate » ? Ce sont les questions auxquelles tente de répondre l’auteure de l’article.

La connaissance

Les Digital Natives sont des travailleurs de la connaissance. Loin des talents manuels nécessitant des outils, ils apportent à l’entreprise un savoir qui leur est propre et individuel. De fait ils ne sont pas subordonnés à l’entreprise mais se sentent libre d’offrir leur compétences à qui saura les recevoir avec respect et dans une logique d’échange.

Pour conserver cette génération dans ses bureaux, l’entreprise doit instaurer une « relation d’échanges réciproques et équilibrés ». Une situation win-win ou chaque acteur est au même niveau que l’autre.

L’absence d’idéologie

Dans leur enfance les Digital Natives ont vu la chute du mur de Berlin, l’effondrement des Twin Towers, l’éclosion de la Chine capitaliste et la crise mondiale des marchés financiers. C’est beaucoup en une vingtaine d’années seulement et cela explique une « idéologie libérale particulièrement aiguisée ». Les Digital Natives ne croient pas, n’ont pas d’illusions utopiques, ils sont pragmatiques. Leur Dieu n’est ni Karl Marx, ni John Keynes, et s’il devait y en avoir un ce serait l’Internet.

Les entreprises doivent donc abandonner ce que l’on nomme familièrement le « corporate bull-shit » pour adopter des valeurs morales solides et mettre en œuvre des objectifs clairs et faisables.

L’éducation

On le lit chaque jour dans les journaux : le niveau moyen des études est de plus en plus haut. Si nombre de nos parents baby-boomers ont à peine le Bac, les Digital Natives ont usé les bancs de la Fac. C’est une génération diplômée qui croit en la valeur du savoir et qui éprouve un besoin constant de formation. L’expertise n’est plus le maitre mot. Ce qui compte aujourd’hui c’est de savoir utiliser ses connaissances pratiques et surtout de savoir évoluer au même rythme que le monde autour.

Dans le monde de l’entreprise, la Génération Y le clame : il faut gérer le changement et non plus suivre des plans sur du moyen terme. Les entreprises-paquebots ne sont plus attrayantes, il faut proposer un environnement de travail ouvert et flexible pour intéresser et impliquer ces collaborateurs à part entière.

L’information

Les Digital Natives ont grandit dans une logique d’information, avec à leur disposition L’outil avec un grand L, on parle du web bien sur. Ils « sont » le web. Chaque information est vérifiée, décortiquée, discutée via divers articles, forums, blogs et autres.

« Si pour la génération aux commandes (X, Baby boomers) la vérité réside au cœur de l’entreprise (intranet, mails officiels, radio moquette), pour cette génération la vérité est sur le web ». Internet a apporté à la Génération Y un vrai sentiment de soi, un forte indépendance dans la pensée et dans les actes.

L’entreprise ne peut donc plus communiquer comme elle veut. Les informations internes doivent être vérifiées et vérifiables pour trouver une résonance chez cette génération composée d’électrons-libres.

Le désenchantement

Si les baby-boomers ont marqué l’histoire à coup de festival de musique, de drogues et de sexualité, leurs enfants ont grandi avec de toutes autres valeurs : les Digital Natives ont été élevés dans le culte des études et de l’éducation sensées ouvrir les frontières et permettre la réussite professionnelle. Résultat : « une génération à qui on a expliqué durant toute leur éducation qu’ils pourraient faire ce qu’ils souhaitent de leur carrière professionnelle ».

Voir l’article écrit par Cécile Dijoux sur OWNI