Voici le digest d’un article très intéressant traitant des 5 qualités des « Big bosses », que je traduis ici par grands managers. Il faudrait plutôt traduire par grands patrons, mais je pense que les conseils restent valables pour les top-managers.
L’intérêt de cet article, outre les précieuses indications qu’il fournit, est de proposer une vision de la gestion des talents que j’apprécie particulièrement ! La gestion des talents ne concerne pas seulement quelques « élus » mais doit s’appliquer à l’ensemble des collaborateurs. Les personnes, en fonction de leur talent et de leur potentiel, doivent par contre faire l’objet d’actions adaptées et personnalisées.
Voici donc les 5 recommandations pour devenir un grand manager :
Développez tous vos collaborateurs
Vous pouvez passer votre temps focalisé sur les objectifs à atteindre et les résultats à produire, cela est du temps perdu si vous n’êtes pas accompagnés de collaborateurs talentueux !
Il est beaucoup plus utile de passer ce temps à fournir la formation, le coaching et les opportunités dont vos collaborateurs ont besoin, qu’ils attendent et qu’ils méritent. Ce faisant, vous transformez un processus relativement ennuyeux de supervision/contrôle en un un processus de développement continu et d’épanouissement personnel.
En résumé, concentrez vos efforts sur le développement de vos collaborateurs et l’atteinte des objectifs suivra.
Ne faites pas trainer les problèmes
Rien ne fait plus mal au moral que des problèmes qui ne sont la préoccupation de personne. Se renvoyer la balle d’un service à l’autre a un effet extrêmement négatif sur la motivation et l’enthousiasme des équipes. Et en plus, ils empêchent de se concentrer sur plus important du fait même qu’ils ne disparaissent jamais….
En plus, quand un manager ignore un problème, il perd un peu du respect qu’on lui porte, ce qui n’est jamais bon pour un leader.
N’attendez pas que les problèmes disparaissent par magie ou que quelqu’un d’autre s’en empare, ça n’arrivera pas ! Réglez les problèmes au fur et à mesure, quelle que soit leur taille.
Sauvez vos « pires » colbaborateurs
Quelle que soit votre activité, il y a toujours un collaborateur qui à un moment ou à un autre se trouve en situation d’échec ou est fragilisé : parce qu’il n’a pas délivré, parce qu’il a perdu son sang-froid lors d’une réunion, … Si l’on ne fait rien, ce collaborateur peut vite être perçu comme le « maillon faible« .
Comme tout le monde le sait, se débarrasser d’une image ou d’un a priori est très difficile, la réhabilitation peut donc être longue et douloureuse. A moins que vous ne l’aidiez à se débarrasser de ce fardeau !
Au lieu de mettre cette personne de côté, faites de votre mieux pour que cette personne se remette en mouvement, qu’elle reprenne confiance. Vous devez la rassurer. Dites-lui que vous êtes là pour l’accompagner et pour qu’elle délivre de nouveau ce que l’on attend d’elle.
Si vous considérez que l’effort n’en vaut pas le coup, pensez à ceci : si vous passez beaucoup de temps avec des personnes en pleine réussite, vos fameux talents, vous obtiendrez un peu plus d’eux certes. Mais si vous passez le même temps avec quelqu’un en situation d’échec que vous aidez à se relever, vous pouvez libérer tout le potentiel enfoui en lui et faire la différence !
Si cela ne marche pas à tous les coups, vous pouvez néanmoins apporter une amélioration significative dans sa vie professionnelle, mais aussi finalement dans sa vie perso.
Servez les autres avant vous
Vous pouvez être égoïste ou vous faire passer avant les autres de temps à autres, mais cela doit être exceptionnel.
Ne dites ou ne faites rien qui vous mette sous les feux de la rampe au détriment des autres. Par exemple, quand vous remerciez quelqu’un, ne digressez pas 5 minutes sur ce que vous avez fait. Si vous pouvez éviter de parler de vous, faites-le ! Votre « lumière » doit être reflétée, jamais directe.
Quand vos collaborateurs réussissent, votre business et vous-même réussissez avec eux. Quand le fameux collaborateur en échec finit par s’en sortir, c’est lui qui doit être félicité, pas vous. Vous, vous faites juste votre job de manager !
Quand vous agissez avec sincérité comme si vous étiez moins important que vos collaborateurs, et que vous êtes exemplaire, tout le monde sait votre importance et votre valeur.
N’oubliez pas d’où vous venez
Si vous observez dans la rue un fan se faire « jeter » par son idole, vous pouvez penser : « Si c’était moi, je n’aurais jamais fait ça !« .
Oops, en réalité vous le faites peut-être ! Pour beaucoup de collaborateurs, en particulier les nouveaux, vous êtes aussi une célébrité, vous êtes le boss.
C’est pour cela que des gens prennent plaisir à vous parler de choses qui vous semblent peut-être sans importance.
Quand cela arrive, vous avez le choix : vous pouvez jeter votre collaborateur, ou vous pouvez voir la vraie valeur de ce moment. Une chance d’inspirer un collaborateur, de le motiver, de le faire aspirer à quelque chose. Plus vous aidez quelqu’un à se projeter haut et loin, plus grand est votre impact.
Dans les yeux de vos collaborateurs, un grand manager est une star. Souvenez-vous de tout cela, et soyez reconnaissant d’en être là où vous en êtes !
Alors Alex, tu l’appliques au quotidien chez TS ? On veut des commentaires des collaborateurs 😉
Ah ah 🙂 S’ils ne disent rien c’est plutôt mauvais signe non ? 🙂
Plus sérieusement, le point concernant le temps à accorder aux uns et aux autres me semble vraiment essentiel car c’est vrai que souvent, pris dans le rush quotidien, on ne mesure pas l’importance de l’écoute, de savoir prendre le temps.
En fait j’avais pas réalisé que j’ai lancé un 360°… 🙂