En regardant l’autre jour un match de football américain, j’étais étonné de voir à quel point l’une des deux équipes était « intouchable » ! Rien ne pouvait lui arriver…. A les voir jouer, on avait l’impression qu’ils étaient plus nombreux ! En étant derrière l’écran de TV, on sentait la confiance transpirer au travers du poste.
Et soudain, le « momentum » a changé de camp, et les balles ont commencé à changer de mains. Et l’équipe qui subissait le match a commencé à reprendre le dessus pour finalement revenir au score… et gagner.
Tous les joueurs de poker le savent également : on peut ne pas voir une figure pendant une heure puis avoir trois couleurs et deux paires d’as consécutives, ce qui martyrise toutes les lois probabilistes. C’est ce qu’on appelle le « rush », ce moment où l’on pourrait miser sans regarder ses cartes en étant sûr de gagner…. Ce moment où les cartes sont clairement avec nous.
Cela paraît presque mystique, et pourtant tous les sportifs ou joueurs vous le confirmeront : cet état de grâce existe ! On ne sait pas quand ou pourquoi cela arrive, mais ça arrive ! Et on ne sait pas non plus quand et pourquoi cela s’arrête…. Se posent alors deux questions :
- Comment savoir que l’on est en rush ?
- Comment en profiter au maximum ?
Ce rush, ce momentum, cette « grâce » existe aussi en entreprise ! Par moment, on sent que la période nous est favorable, sans vraiment être capable de se l’expliquer. Il est très important de savoir identifier ces moments à l’aide de quelques signaux :
- Un prospect qui tardait à se décider et qui annonce finalement sa volonté de travailler avec nous
- Des nouveaux contacts, des opportunités nouvelles qui se présentent sans que l’on aille vraiment les chercher
- Un concours de circonstances qui pousse notre manager à nous confier un projet initialement destiné à quelqu’un de plus expérimenté
- Un collègue qui part et qui laisse vacant le poste de nos rêves
- Un client qui repousse l’échéance d’un projet sur lequel on était en retard
- Etc.
Il existe des milliers de signaux, mais le signal de l’un ne sera pas interprété de la même façon par un autre. Ce qui compte, c’est d’être capable de repérer les signaux qui comptent pour nous, qui nous donnent l’impression que le vent tourne en notre faveur et qui nous mettent en confiance.
Quand on sent ce rush, il faut savoir en profiter ! C’est le moment :
- De traduire nos aspirations et ambitions en un projet professionnel que l’on présentera à son manager, un investisseur ou quiconque pourra nous permettre de le réaliser
- Provoquer les rencontres qui nous semblent un peu inaccessibles mais qui pourront « booster » nos activités
- D’accepter un challenge afin de révéler une nouvelle facette de notre talent
- D’aplanir les relations un peu tendues avec des collègues ou des clients
Bref, s’engager dans les terrains inconfortables mais incontournables.
Selon certains sportifs, cette période de rush se provoque, il faut aller la chercher en tentant, en osant, en prenant des risques !
Alors je nous souhaite en 2012 d’être capable de provoquer ce moment de grâce où nous pourrons développer nos projets, révéler nos talents et nous épanouir 😉
je confirme
cela m est arrivé souvant au travail et au sport je le contatait et j en profitaits
comme si une conjoncture bienveillante me facilitait la tâche
mais y a aussi l inverse des jours de poisse et là faut se tenir tranquille pas de vague et rester transparent
Faire le dos rond en période de « poisse » et surfer sur les périodes favorables ! Ce qui nous renvoie presque à l’article « Timing is everything » 😉
Merci Pierre et à bientôt