« Talent wins games, a team wins championships »

Bonjour à tous,

Je suis Julien Moulin, Directeur Projets RH au sein de Talentsoft. J’ai eu l’occasion d’échanger avec vous une première fois en avril dernier sur « Le marketing RH au service d’une politique de gestion des talents ».

Grâce à Alex, me voici donc de retour sur le blog, ravi de pouvoir à nouveau partager avec vous ma vision du Talent !

De retour de Vacances, j’ai eu la chance de pouvoir passer quelques jours aux US et de réaliser un de mes rêves de gamin : assister à un match de basket américain (N.B.A.). Rassurez-vous, je ne m’apprête pas à vous faire cliquer sur un lien vers un diaporama de 59038 photos, mais souhaite évoquer avec vous l’équilibre entre les talents individuels et le talent collectif.

Alors me voilà à Miami, berceau du bling-bling américain, en train d’assister à un match de quart de finale opposant deux équipes aux antipodes l’une de l’autre : les « Heats » de Miami et les « Celtics » de Boston.

Portrait rapide des ressources humaines en présence :

  • A ma gauche, l’équipe de Miami, composée entre autres d’un joueur confirmé et de 2 hauts potentiels récemment arrivés de 2 clubs où ils étaient les stars
  • A ma droite, l’équipe de Boston, composée entre autres de 3 joueurs expérimentés et 1 haut potentiel, chaque joueur ayant déjà remporté un ou plusieurs championnats collectivement.

Pour vous donner l’historique avant ces quarts de finales, voilà comment s’était déroulée l’année du club de Miami : après un début de saison correcte, les High Po’ de Miami ont connu une douche froide illustrée par une panne de résultats, puis ils ont obtenu une réussite certaine par la seule qualité de leurs individualités, sans coordination, chaque victoire étant attribuée à l’exploit d’un soir de l’un de ses membres.

Intéressant, mais insuffisant pour gagner un titre…

En prévision de ces quarts de finales, 3 éléments clés ont donc permis à cette équipe d’en devenir une :

  • L’émergence d’un leader : le joueur confirmé a su reprendre les rênes, adoucir les égos (pas trop non plus) et distribuer les rôles.
  • La remise en question : réunis en début de saison, chaque joueur de Miami souhaitait gagner « son titre ». En fin de saison, chaque joueur a réalisé que la juxtaposition des talents ne suffirait pas pour gagner, sans coordination et organisation.
  • L’écoute et l’observation : tout au long de la saison de basket cette année, les 3 joueurs clés de l’équipe de Miami ont su développer un talent qui échappe bien souvent à certains. On parle souvent d’apprendre par l’expérience, concrètement, d’apprendre par les épreuves rencontrées, de développer sa capacité à se relever des échecs et de rechercher ce qui peut être perfectionné lors d’une réussite. Mais la véritable force d’un talent, c’est aussi d’apprendre de l’expérience des autres, que ce soit celle de ses proches ou de ses concurrents.

Pour finir, Miami a bel et bien battu l’équipe de Boston lors de ces quarts de finale, beaucoup de spectateurs ont d’ailleurs été surpris de la réaction démesurée des joueurs au coup de sifflet final. En effet, les joueurs de Miami étaient si heureux qu’ils donnaient l’impression d’avoir remporté le championnat.

Peut être étaient-ils simplement heureux d’avoir remporté leurs premiers matchs significatifs en équipe ?

Sachez pour la petite histoire que l’équipe de Miami dispute en ce moment même la grande finale de la NBA. Quelle qu’en soit son issue, les joueurs pourront, en définitif, être fiers de leurs parcours cette année. Ils en sortiront, dans tous les cas de figure, plus forts collectivement et individuellement.

Dans le cadre de ma fonction, j’ai parfois l’occasion de citer Peter Drucker ou d’autres experts liés à mon activité, permettez-moi de me faire plaisir pour terminer cette tribune :

« Talent wins games, but teamwork and intelligence win championships » – Michael « Air » Jordan