C’est aujourd’hui que la semaine des talents #2 s’achève. Alors je tiens tout d’abord à adresser un Grand Merci à mes 6 collaborateurs de la semaine qui ont bien voulu se prêter à l’exercice. Pour la qualité de leur article tout d’abord, mais aussi pour la grande implication qu’ils ont démontré.
En relisant les articles de la semaine, je me rends compte que celle-ci a été vraiment marquée par deux thèmes forts :
- L’éclosion / la révélation / l’expression / la libération de son talent
- L’influence capitale du collectif sur cette éclosion
Ces deux thèmes reflètent à la fois que le monde professionnel est aujourd’hui empreint de considérations psychologiques et sociales, et plus seulement de considérations organisationnelles ou économiques.
Chacun se demande comment il va pouvoir trouver sa voie, et ce quel que soit son âge. L’équipe de Talentsoft va déjeuner tous les midis dans un tout petit restaurant créé il y a un an par une ancienne juriste qui ne trouvait plus de sens dans son activité. J’ai autour de moi cinq ou six amis auto-entrepreneurs qui tentent de développer des activités aussi riches que variées après avoir trop souffert du peu d’égard dont leurs anciennes entreprises faisaient preuve. Le cinéma reflète d’ailleurs bien cela avec le thème (trop) récurrent du trentenaire qui cherche quoi faire de sa vie et remet tout en cause.
Chacun veut aujourd’hui s’épanouir, se réaliser au travers de son activité professionnelle, parce qu’il a l’impression que c’est possible, parce qu’il a l’impression que l’on passe beaucoup trop de temps au travail pour ne pas y trouver du plaisir.
Et cela passe inévitablement par la révélation de son ou ses talents, c’est-à-dire l’expression de capacités qui permettent d’obtenir de bons résultats dans un domaine donné et de nous distinguer des autres. Faut-il se distinguer des autres pour trouver sa place ? Peut-on être heureux si l’on n’est pas « bon » dans ce que l’on fait, et peut-on être bon dans ce qu’on fait si l’on n’y trouve pas de plaisir ? Autant de questions inhérentes à l’expression de son talent auxquelles je vous laisse répondre en ce dimanche 😉
Quant aux fameux autres, ils sont de deux natures. Il y a les autres dont on tente toujours de se distinguer, en bien si possible : ses compétiteurs. Et il y a les autres sur lesquels il faut nous appuyer, les autres bienveillants : amis, collègues, partenaires, …
Quel que soit son talent, pour réussir dans un domaine donné, il faut de très nombreuses compétences, de plus en plus transverses. C’est pourquoi il est fondamental de s’appuyer sur des « coéquipiers », et ce quel que soit le domaine d’activité. De plus, le travail en équipe renforce la motivation, enrichit ses points de vue, décuple son énergie. Bien sûr, travailler en équipe génère aussi des problèmes, mais ces problèmes restent la plupart du temps marginaux à côté de tous les bienfaits occasionnés.
Alors finalement, on essaye d’exister, de se révéler, de prendre du plaisir, de réussir, au milieu des autres et avec les autres. Et c’est aussi à cela que doit servir la gestion des talents dans l’entreprise : permettre de développer performance et plaisir dans un même élan, dans l’intérêt de l’individu et du collectif.
Utopie ? Peut-être… pas sûr… Ce qui est sûr, c’est que c’est une démarche qui vaut largement la peine d’être mise en oeuvre !
Merci Alex pour tout tes articles plein de bon sens. Découverte de ton blog il y a une semaine.
Toujours avec plaisir de te lire,
à bientôt
Sophie
Merci Alex pour tout tes articles plein de bon sens. Découverte de ton blog il y a une semaine.
Toujours avec plaisir de te lire,
à bientôt
Sophie
Bonjour Sophie, merci pour ce commentaire encourageant 🙂
Bonjour Sophie, merci pour ce commentaire encourageant 🙂